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Le Blog de Noémie

20 mars 2008

Accidents de voiture

Ce film est très intéressant selon moi, car les interviews sont variées, rapides et ne stagnent pas trop. Les gens donnent des avis divers qui représentent bien la population en général. Le montage est habilement exécuté, la musique donne le ton à l'ensemble, il n'y a pas de temps morts. Un bémol, cependant: le sujet semble un peu surfait, c'est-à-dire que les renseignements donnés sont évidents parfois et n'offrent donc pas beaucoup d'intérêt. Il aurait fallu interroger des gens plus importants peut-être. Le résultat ultime n'est pas mal malgré cela, il y a eu de l'effort fourni pour, ça se voit.

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20 mars 2008

Immigration au Québec

Ce petit métrage est, à mon avis, trop lent, statique et peu dynamique. Les témoignages pourraient être intéressants, masi ils sont trop longs et mal articulés pour susciter toute notre attention. Le sujet aurait pu être mieux exploité car il est très actuel et présent dans la société. Cela étant dit, le montage n'a pas de faille, les explications ajoutées aux reportages sont utiles et les prises de vue sont stables. Je pense qu'une plus grande diversité des interviews donnerait du dynamisme à l'ensemble et conserverait l'intérêt davantage. Il y a un manque d'uniformité.

20 mars 2008

Cyberdépendance

Ce film, plutôt bref, amène néanmoins des réponses au sujet de cette tendance alarmante des jeunes collés à leur ordinateur. Les gens interrogés étaient un bon échantillon de la population, et cela dépeignait bien ce fléau grandissant. Les transitions étaient bien faites, les effets étaient drôles, la musique agréable. On reconnaît du travail appliqué et bravo car ce film a été fait en solitaire.

20 mars 2008

Montréal Graffitis

Je trouve que le film débute trop abruptement, c'est-à-dire qu'il n'y a pas assez d'explications sur la personne interrogée dans la voiture et on se situe mal. Les avis des inconnus dans les endroits publics sont dynamiques et montés de façon active, ce qui donne de l'intérêt pour le contenu. Le sujet est exploité de manière fort simple mais claire, et apporte de la lumière sur des choses qu'on connaît peu. La diversité des gens à qui les questions sont posées donne des points de vue différents qu'il est bien de comparer.

20 mars 2008

Made in Quebec

La musique de cette petite réalisation est judicieusement choisie. Les narrations sont pertinentes, instructives et intéressantes; les personnes interrogées offrent de bons témoignages sur le sujet de la mode au Québec qui aident à mieux comprendre le propos. Toutefois, si les élèves parleraient davantage aux intervenants, par exemple s'ils poseraient plus de questions, cela serait encore mieux. Le montage a bien été effectué et les transitions coulent fluidement. La fin du film est un peu longue et hors sujet, mais apporte de l'originalité un peu. En bref, j'ai apprécié leur film.

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16 mars 2008

Paranoid Park

La réalisation de Gus Van Stant semble présager quelques histoires angoissantes ou affolantes, par son titre, mais en vérité rien de tout cela n'est ressenti au cours des quelques quatre-vingts minutes du métrage. En effet, il s'agit plutôt du récit brouillon des pensées d'un jeune garçon, qui commet un crime accidentellement, ce qui le pertube énormément. Alex, ce personnage principal, adore le skate-board. Il aime bien aller à Paranoid Park, un lieu mal famé mais néanmoins réputé pour tous ceux qui pratiquent ce sport assez artistique. Un soir, non loin de cet endroit, il vagabonde près des chemins de fer. Un agent de sécurité le repère et Alex le pousse involontairement alors qu'un train passe. S'ensuit un drame: l'agent de sécurité est mort ignoblement et le garçon ignore quelle attitude afficher. C'est ce conflit intérieur que Gus Van Stant nous montre habilement durant le film, et les exercices cinématographiques qu'il emploie pour y parvenir sont remarquables. D'ailleurs, cette réalisation s'apprête plus à une figure de style qu'à une histoire à proprement parler; le tourment psychologique d'Alex sert au jeu, surtout. Il demeure que ce film, primé à Cannes en 2007 pour le prix du soixantième anniversaire du festival, est très intéressant à regarder, malgré sa lenteur et son rythme doux. Pour ceux qui aiment vraiment le septième art, enfin.

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8 mars 2008

Obama et le Canada

Hier, le 7 mars, le premier ministre du Canada Stephen Harper a concédé que toute l'histoire entre Barack Obama et le Canada pourrait nuire aux relations existant entre les deux pays. L'histoire en question est, on se rappelle, la fuite au sujet de l'ALENA de la part d'un diplomate canadien, George Rioux, et du chef du cabinet du premier ministre, Ian Brodie. Effectivement, ces derniers auraient révélé lors d'un mémo médiatique que les promesses que fait Barack Obama lors de la campagne à l'investiture américaine actuelle à propos de re-négociations sur l'ALENA (Accord de libre-échange du Nord de l'Atlantique) ne sont pas véridiques. Ils auraient obtenu ces informations en privé par Austan Goolsbee, le conseiller économique d'Obama, selon qui son patron ne songe pas sérieusement à changer l'ALENA en quoi que ce soit, mais affirme le contraire pour gagner davantage de votes. L'ALENA est, en effet, contesté dans certains états américains, dont l'Ohio, et Obama aurait ainsi fait cette annonce dans le but de remporter des voix. Toutefois, il n'est pas le seul à agir de cette manière peu louable puisque, toujours selon Ian Brodie et George Rioux, Hillary Clinton aurait, de son côté, téléphoné à l'ambassade canadienne à Washington pour les rassurer au sujet du non-fondement de ses annonces de changer l'ALENA. Au Canada, on voit avec inquiétude la répercussion de ces fuites jugées "intolérables et innacceptables" par les partis de l'opposition au fédéral. Ceux-ci exigent même de Stephen Harper qu'il congédie ces deux hommes canadiens responsables de la sortie de cette affaire au grand jour.  Jack Layton, leader du NPD, accuse quant à lui Harper et son parti de vouloir empêcher Obama de remporter les élections présidentielles contre les républicains, qui sont beaucoup plus proches des conservateurs. Les relations commerciales entre les États-Unis et le Canada pourraient également être affectées par cet incident déplorable et regrettable.

2 mars 2008

Les témoins

Cette réalisation superbe d'André Téchiné a pris l'affiche sur les écrans québécois près d'un an après sa sortie en France; un long délai qui toutefois méritait d'être vécu. En effet, ce film est un de ceux qui marquent en abordant un sujet important avec une grande humanité et un angle nouveau.

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L'histoire, c'est celle de cinq êtres dont la vie se trouvera mêlée par une maladie grave. Maladie qui, d'ailleurs, ne sera jamais mentionnée au cours des deux heures du métrage, mais qui est facilement devinable par le contexte dans lequel elle est mise. Il s'agit donc d'une peinture de l'arrivée affolante du sida dans les sociétés industrialisées dans les années quatre-vingts à travers le personnage attachant de Manu, un jeune homme gay dans la vingtaine. Celui-ci part habiter à Paris chez sa soeur (l'excellente Julie Depardieu), une chanteuse d'opéra en devenir, avec qui il a des liens très forts. Lors d'une soirée, il rencontre Adrien, un médecin dans la cinquantaine de même orientation sexuelle, avec qui il nouera une liaison chaste mais étroite. Ce dernier, incarné avec brio par Michel Blanc, deviendra assez possessif envers le garçon. Un jour, il lui présente des amis, Sarah et Medhi, qui vivent une certaine crise chacun de l'autre côté: Sarah se trouve incapable d'aimer son bébé et son travail d'écrivain s'en montre affecté, tandis que la paternité rend Medhi perplexe face à sa vie sexuelle. Manu s'entiche rapidement de Medhi, qui en fait de même. Puis, la maladie terrible fait son apparition et chamboulera les existences des ces cinq personnages d'une manière violente.

Ce film sait vraiment parler de cette triste maladie avec pudeur et délicatesse, et ne serait pas le même sans la part immense laissée aux acteurs, tous talentueux. Je remarque notamment la performance de Sarni Bouajila dans le rôle de Medhi, qui lui a d'ailleurs donné le César du meilleur acteur de soutien.

23 février 2008

L'Obamamania poursuit sa lancée

Les chances de remporter la course à l'investiture américaine démocrate de Barack Obama semblent aller de l'avant de plus en plus depuis le Super Tuesday. Effectivement, les superdélégués sur qui le dernier mot des votes repose majoritairement commencent à appuyer ce candidat davantage qu'auparavant. Dans le coeur de ces électeurs spéciaux, selon un sondage, Hillary Clinton est toujours en tête avec 241 délégués contre 181 pour Barack Obama, mais une tendance se dessine selon laquelle des superdélégués déclarent changer leur position politique et supportent alors Obama à la place de Clinton. C'est le cas notamment de John Perez, un Californien dont l'opinion a bifurqué vers Obama depuis quelques temps. La cause de ces changements serait l'attirance que suscite Obama visiblement sur le public, c'est-à-dire qu'avec ses onze victoires consécutives, sa popularité est claire. Les superdélégués rejoignent donc les rangs de la population, voulant que la décision de la Convention réflète la décision d'une majorité et non de la leur simplement. À ce propos, Obama se dit déçu si le vote de la Convention ira inversement de la volonté populaire lors des primaires, ce à quoi Clinton rétorque que ce sont les règles du jeu et que les superdélégués votent pour qui ils veulent.

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Mais qui sont ces superdélégués? Il s'agit des détenteurs de mandats électifs ou des responsables du parti démocrate qui votent lors de la Convention, après les primaires. L'importance de leur voix est incontestable pour les candidats, puisqu'ils ne représentent qu'un cinquième des gens votant lors des primaires. La Convention a lieu si les primaires ne fournissent pas nettement un candidat ressortant, soit 2025 délégués. Pour le moment, Obama a 1,362 contre 1,266 pour Clinton, c'est donc plutôt serré. Néanmoins, depuis un mois Obama est sur une montée que rien ne semble freiner, et il serait bien possible de le voir remporter de grands états encore.

17 février 2008

Indépendance du Kosovo

C'est officiel. Aujourd'hui, le 17 février 2008, après des générations qui ont attendu ce moment extraordinaire, c'est fait: le Kosovo est proclamé indépendant. Cet état est situé dans le sud de la Serbie est est majoritairement composé d'une population albanaise. Il s'agit du plus récent démantèlement de la Yougoslavie du temps de Tito: la Slovénie, la Croatie, la Macédoine, la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro ont en effet déjà déclaré leur indépendance. Cette déclaration a été faite par le premier ministre Hashim Thaçi, et a été accueillie avec force de célébrations à Pristina, la capitale. Cependant, la Serbie, dirigée par Boris Tadic, annonce qu'elle ne reconnaîtra jamais l'indépendance du Kosovo et qu'elle ne cessera jamais de lutter pour lui. Quant à la minorité serbe au Kosovo, soit plus au moins 10% de la population, elle se dit elle aussi formellement opposée à cette indépendance. Sur le plan international, de nombreux pays, tels que les États-Unis, l'Allemagne, la France, l'Italie et la Grande-Bretagne, devront se dépêcher de reconnaître l'acte d'aujourd'hui selon toute probabilité. La Russie, elle, déclare d'emblée qu'elle dénie cette indépendance. Le Canada, toutefois, ne sait pas trop encore sur quel pied danser, de peur des conséquences que la reconnaissance à l'indépendance du Kosovo pourrait causer au sein même de notre pays. Par ailleurs, d'autres pays s'abstiennent pour l'instant, comme le Chypre, la Grèce, l'Espagne, la Bulgarie, la Roumanie et la Slovaquie. Pour l'instant, aucune violence n'a été signalée entre les deux communautés, et le premier ministre du Kosovo a également déclaré garantir la sécurité à tous les habitants du nouvel état, Serbes comme Albanais. L'UE envoyera aussi une mission pour soutenir les débuts du Kosovo indépendant, prenant ainsi la relève de la mission de l'ONU au Kosovo, qui administrait la province depuis la guerre ayant sévit dans les années 1990. Il sera intéressant d'observer le développement du Kosovo au cours des prochaines semaines et il ne serait pas étonnant que les Serbes présents dans l'état se constituent un parlement propre à leur communauté, ceux-ci ne voulant absolument pas être soumis au pouvoir des Albanais. Pour l'instant, c'est la fête àu Kosovo et espérons qu'il en demeure ainsi...

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